Après
plusieurs villes américaines, c’est au tour de la Californie
d’interdire l’utilisation de la reconnaissance faciale par les forces policières. Cette interdiction ne porte par contre que sur les caméras d’intervention (
body cams). L’utilisation de la reconnaissance faciale par la police soulève plusieurs enjeux. Il y a évidemment des questions liées à la protection de la vie privée, mais on souligne aussi que la technologie n’est pas très fiable et génère beaucoup d’identifications erronées (faux positifs), surtout chez les femmes, les jeunes et les minorités visibles. En août, l’ACLU a fait la démonstration de ce problème en utilisant le
système de reconnaissance faciale d’Amazon sur les photos de 120 législateurs californiens. 26 d’entre eux ont été erronément « reconnus » comme des délinquants fichés par la police.
Du côté de Montréal, à la suite d’
une demande de moratoire, le conseil municipal a
demandé à la Commission de la sécurité publique d’étudier la question de l’utilisation de la reconnaissance faciale par les policiers et d’émettre des recommandations.
(Merci à Michel Lejeune de m'avoir mis sur cette piste).
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