Voici quelques articles et textes intéressants glanés au cours des dernières semaines :
Changements climatiques :
- Report : China emissions exceed all developed nations combined
- 6e rapport du groupe de travail 2 du GIEC : Impacts, adaptation et vulnérabilité
- Les satellites au service de la détection des fuites de méthane
- « Carbon footprint gap » between rich and poor expanding, study finds
- China Banished Cryptocurrencies. Now, “Mining” Is Even Dirtier
- Vos placements polluent autant qu’un VUS
- Allons-y mollo avec l’hydrogène
- Hydrogène par ci. Hydrogène par là : le mot est sur les lèvres de bien du monde ces derniers temps. On en vante à tout vent les potentielles retombées économiques et climatiques et on le présente comme le nouveau sésame de la transition énergétique. Cet enthousiasme débordant doit toutefois être tempéré : l’hydrogène n’est pas la solution miracle qu’on nous fait miroiter, loin de là.
Télétravail et surveillance :
- Employee surveillance is exploding with remote work—and could be the new norm
- Think WFH means your boss isn’t watching you? Think again
Québec
- Québec dit oui au remplissage des lacs
- Malgré l’opinion très défavorable du BAPE et l’opposition des environnementalistes, le gouvernement du Québec a décidé d’autoriser le projet d’agrandissement de la mine de fer du lac Bloom qui prévoit le stockage des résidus miniers dans plusieurs lacs de la Côte-Nord.
- La caution verte : Le désengagement de l’État québécois en environnement
- Livre de Louis-Gilles Francoeur (entrevue à RDI)
- Personnalité juridique pour le Fleuve : un appel aux municipalités
- Dans notre cadre juridique, la reconnaissance et la compensation du préjudice subi par une entité naturelle dépendent de l’existence d’un préjudice humain. C’est donc dire que pour intenter une action en justice, il faut qu’un être humain subisse un dommage. En accordant au fleuve des droits comme le droit à sa restauration et à sa préservation, on balaie cette exigence : une action en justice pourrait être intentée du seul fait qu’on porte considérablement atteinte à ses droits. Notre approche est préventive en ceci qu’elle permet de sonner l’alarme avant qu’un être humain ne soit affecté.
- Pourquoi un droit pour la nature ?
- La nature a déjà des droits et ses protecteurs sont tous les citoyens. Partons de là et mobilisons les partisans d’un droit plus écocentrique, autour de propositions de réforme visant plutôt à corriger les lacunes de nos mécanismes juridiques actuels. L’ampleur des changements qui s’imposent pour renverser drastiquement et rapidement nos comportements dévastateurs commandera une bonne dose de courage politique ; un courage qui dépend essentiellement de notre volonté, individuelle et collective, de réellement prioriser l’environnement et d’en assumer le prix.
Environnement
- Protecting Nature by Reforming Environmentally Harmful Subsidies: The Role of Business
- Environmentally harmful subsidies (EHS) are government actions that by design or effect accelerate the production or consumption of natural resources or undermine broader ecosystems supporting planetary health.
- Gare aux tromperies écologiques
- Le Bureau de la concurrence du Canada relève de plus en plus de publicités faussement « écologiques » parmi les produits et les services de consommation.
Ingénierie et éthiques des technologies
- Dire non à la machine relève aussi du génie
- Le 4 mars marque la Journée mondiale de l’ingénierie pour le développement durable de l’UNESCO. Cette journée nous rappelle que le monde du génie détient de puissants moyens, dont ceux de choisir, de développer et de mettre en pratique des solutions durables, audacieuses et inventives, pour le bien de la planète et des êtres vivants. De grands pouvoirs, qui viennent aussi avec de grandes responsabilités.
- La gouvernance algorithmique (numéro spécial de la revue Éthique publique)
- La gouvernance algorithmique fait référence à la « société du chiffre », où toute procédure, tout parcours ou prise de décision reposerait sur des systèmes statistiques qui nourrissent des algorithmes. Le recours au chiffre est censé garantir une objectivité, voire une vérité dépourvue d’erreurs, et annoncerait la fin de la subjectivité humaine. Il traduit la croyance excessive dans le pouvoir, la puissance et l’efficacité des algorithmes, ainsi que dans la transparence totale de la société.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire