Les entrepôts d’Amazon sont tristement célèbres pour les formes de contrôle déshumanisant et de surveillance constante auxquels sont soumis ses travailleurs. Un exemple parfait de
Taylorisme numérique. Un environnement désagréable, mais aussi apparemment
dangereux.
Dans un tel contexte, on imagine que la marge de manœuvre des travailleurs est réduite à néant. Malgré tout,
selon cet article de Sam Adler-Bell, certains travailleurs d’entrepôt trouvent le moyen de rappeler à leur employeur qu’ils sont humains par divers actes de résistance qui mettent un peu de sable dans l’engrenage. Malheureusement, l’acte de résistance ultime, la démission, est une victoire à la Pyrrhus, dans la mesure où Amazon ne semble pas avoir de difficulté de recrutement dans les communautés où elle s’installe.