lundi 24 juin 2019
Érosion de la terre noire dans le sud-ouest
Le sud-ouest du Québec est responsable de 50% de la production maraîchère de la province. Selon cet article, les sols très riches qui caractérisent la région sont (terres noires) menacés de disparition d'ici quelques dizaines d'années à cause de l'érosion, l'oxydation et le compactage. À certains endroits, il y aurait jusqu'à 90% de pertes depuis les années 60. Une collaboration entre les agriculteurs et une équipe de chercheurs de l'Université Laval cherche à établir les meilleures méthodes pour conserver et restaurer ces sols.
Souvenirs de la rivière la plus polluée aux États-Unis
Un reportage photo sur la rivière Cuyahoga, à Cleveland (Ohio), longtemps considérée comme la rivière la plus polluée aux États-Unis. Elle a même pris feu à quelques occasions. À la fin des années 1960, elle est devenu un des catalystes et des symboles de la lutte pour la protection de l'environnement.
Menace à la biodiversité
Annonce du rapport de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) qui fait état d'un taux d'extinction des espèces vivantes sans précédent.
Les messages importants du rapport :
- Le rapport estime qu’environ 1 million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction, notamment au cours des prochaines décennies, ce qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l'histoire de l’humanité.
- Les trois quarts de l'environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. En moyenne, ces tendances ont été moins graves ou évitées dans les zones qui appartiennent à ou sont gérées par des peuples autochtones et des communautés locales.
- Plus d'un tiers de la surface terrestre du monde et près de 75 % des ressources en eau douce sont maintenant destinées à l’agriculture ou à l’élevage.
- La valeur de la production agricole a augmenté d'environ 300 % depuis 1970, la récolte de bois brut a augmenté de 45 % et environ 60 milliards de tonnes de ressources renouvelables et non renouvelables sont maintenant extraites chaque année dans le monde - quantité qui a presque doublé depuis 1980.
- La dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la surface terrestre mondiale ; une partie de la production agricole annuelle mondiale, d’une valeur marchande pouvant atteindre 577 milliards de dollars US, est confrontée au risque de disparition des pollinisateurs et de 100 à 300 millions de personnes sont exposées à un risque accru d'inondations et d’ouragans en raison de la perte d'habitats côtiers et de leur protection.
- En 2015, 33 % des stocks de poissons marins ont été exploités à des niveaux non durable ; 60 % l’ont été au niveau maximum de pêche durable, et seulement 7 % à un niveau inférieur à celui estimé comme étant durable.
- Les zones urbaines ont plus que doublé depuis 1992.
- La pollution par les plastiques a été multipliée par dix depuis 1980 ; environ 300-400 millions de tonnes de métaux lourds, solvants, boues toxiques et autres déchets issus des sites industriels sont déversés chaque année dans les eaux du monde, et les engrais qui arrivent dans les écosystèmes côtiers ont produit plus de 400 « zones mortes» dans les océans, ce qui représente environ 245.000 km2, soit une superficie totale plus grande que le Royaume-Uni.
- Les tendances négatives de la nature continueront jusqu’en 2050 et au-delà, dans tous les scénarios politiques explorés dans le rapport, sauf dans ceux qui proposent un changement transformateur – cela en raison de l’impact qu’aura l'augmentation du changement d’usage des terres, l'exploitation de certains organismes et le changement climatique, toutefois avec des différences significatives selon les régions.
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